Asra Vaarar ✺ désastre des astres

Votre histoire
Ayant perdu ses deux parents à l’âge de six ans, Asra s’est retrouvée placée dans un orphelinat à Oldham. Orphelinat géré par des adeptes de la Vengeresse, la déesse Kysaris, qu’elle vénère encore aujourd’hui. Elle y a apprit à lire, écrire et a également pu y perfectionner sa passion du dessin. Asra est capable de capturer une scène dans son esprit et de la dessiner dans les moindres détails alors même qu’elle ne l’a plus sous les yeux. Son talent a très vite été remarqué par les autres orphelins ainsi que par les religieux et religieuses, et elle leur réalisait souvent des portraits.
Elle s’est alors rendu compte que ce talent pourrait devenir lucratif. Elle s’est donc installée pas très loin du grand marché, avec ses feuilles de parchemin de mauvaise qualité et ses crayons de charbon. Les passants, notamment des étrangers d’Oldham, lui demandait de réaliser le dessin de leur choix, contre une petite rétribution. Ses talents ont très vite été remarqués par un recruteur de la guilde des traqueurs. Ils ont besoin de dessinateur pour concevoir les avis de recherche sur lesquels les chasseurs de primes doivent s’appuyer afin d’être sûr de s’attaquer à la bonne cible. Elle avait dix ans à ce moment là, et s’est dit que c’était une chance pour elle de vivre de son art. Mais elle ne s’attendait pas à devoir suivre la même formation que les autres futurs traqueurs. N’ayant absolument aucune compétence en combat quelqu’il soit, elle a particulièrement souffert de ces leçons. En revanche, Asra s’est révélée douée dans les domaines liés  à la furtivité et la discrétion. Malheureusement, cela n’a pas suffit.
Les recruteurs et les formateurs l’ont virée , sous prétexte qu’effectivement elle dessine très bien, mais si elle n’est pas capable de se défendre seule, ça n’en vaudra pas la peine. Asra n’était en plus pas la seule dessinatrice en devenir à ce moment là, et vu ses lacunes en combat, c’est elle qui a été éjectée de la guilde. Ça fait dix ans maintenant qu’elle est libre de toute obligation, et elle a commencé à se faire un nom. Elle a achetée une toute petite boutique à Oldham, elle y expose certaines oeuvres tout en réalisant des portraits à ses clients. Il lui arrive de plus en plus souvent d’être demandé pour certains travaux plus originaux : dessiner un artefact recherché en se basant simplement sur les dires d’un vieil homme par exemple.
Elle est également déjà partie à l’aventure, en étant payée bien entendu. Elle devait cartographier une partie des Terres Libres encore peu connue. Elle aspire désormais à voyager plus régulièrement, et commence à s’intéresser à la botanique.